Elle s'appelait Sarah, de Tatiana de Rosnay

« Paris, juillet 1942 : Sarah, une fillette de dix ans qui porte l'étoile jaune, est arrêtée avec ses parents par la police française, au milieu de la nuit. Paniquée, elle met son petit frère à l'abri en lui promettant de revenir le libérer dès que possible.

Paris, mai 2002 : Julia Jarmond, une journaliste américaine mariée à un Français, doit couvrir la commémoration de la rafle du Vél d'Hiv. Soixante ans après, son chemin va croiser celui de Sarah, et sa vie va changer à jamais. Elle s'appelait Sarah, c'est l'histoire de deux familles que lie un terrible secret, c'est aussi l'évocation d'une des pages les plus sombres de l'Occupation.»

• Auteur : Tatiana de Rosnay
• Traducteur (de l'américain) : Agnès Michaux
• Éditeur : Hachette
• Collection : Le Livre de Poche

• Genre : Drame, Historique

• Année de parution : 2010

• Nombre de pages : 415 pages

Lorsqu’Audrey du blog Le souffle des mots m’a proposé cette LC c’est sans la moindre hésitation que j’ai sorti ce livre de ma PAL.

Un drame sur la Seconde Guerre mondiale qui selon Livraddict, serait très émouvant : j’en attendais beaucoup, et au final je n’ai pas été déçue : ce livre m’a bouleversé et pas qu’un peu.

A travers ce roman, on suit deux histoires en parallèle : celle de Sarah, petite fille de dix ans, arrêtée à l’aube du 16 juillet 1942 par la police française ; et celle de Julia, journaliste américaine, expatriée en France, qui soixante ans après le drame, est chargée d’écrire un article sur la Rafle du Vel d’Hiv.

Au cours de ses recherches, elle va se pencher d’un peu plus près sur le destin d’une jeune déportée : Sarah.

Alors que tout semble les éloigner, Julia découvre d’obscurs liens entre la jeune fille et sa propre famille.

Rapidement, déceler le sombre passée de la fillette tourne à l’obsession chez la journaliste, jusqu’à en bouleverser sa vie à jamais…

Dès le début du roman, je n’ai pu décrocher du terrible périple de Sarah. Tant qu’aux mésaventures de Julia, elles m’ont beaucoup moins plus : elles prennent, à mon goût, beaucoup trop de place sur l’histoire. Et puis que de clichés sur les parisiens !

Toutes les horreurs que Sarah endure m’ont vraiment chamboulées. Ce roman dépeint dans toute son atrocité, la monstruosité des Hommes durant cette sombre période de l’Histoire.

Sous l’aspect d’un drame aux rebondissements toutes les deux ou trois pages, ce livre nous apprend beaucoup sur La Rafle du Vel d’Hiv, qui, comme critiqué dans le roman, est encore méconnue de beaucoup.

Un roman coup de poing « pour ne pas oublier ».

« Michel.
Dans mes rêves, tu viens me chercher.
Tu me prends par la main et tu m'emportes.
Cette vie est trop dure à supporter.
Je regarde la clef et je voudrais remonter le temps et que tu sois là.
Je voudrais que reviennent ces jours d'innocence et d'insouciance d'avant la guerre.
Je sais que mes blessures ne se refermeront jamais.
J'espère que mon fils me pardonnera.
Il ne saura jamais.
Personne ne saura jamais.
Zakhor, Al Tichkah. Souviens-toi. N'oublie jamais. »

  Retrouvez, très bientôt, la chronique d'Audrey ici.  

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