Zouck - Pierre Bottero

« Anouck, dite Zouck, a une passion : la danse. Qu'elle partage avec sa meilleure amie : Maiwenn. Jusqu'au jour où elles s'éloignent l'une de l'autre. Zouck, obsédée par l'idée de perdre quelques kilos superflus, se coupe du monde. De son côté, Maiwenn, follement amoureuse, devient de plus en plus distante »

• Auteur : Pierre Bottero

• Éditeur : Flammarion
• Collection : Tribal

• Genre : Drame

• Thèmes principaux : Anorexie, Amour, Amitié, Adolescence

• Année de sortie : 2004

• Nombre de pages : 154 pages

Coup de ♥

Découvert sur le blog de Marinette, ce livre m’a immédiatement plu, pour son auteur, sa couverture, son intrigue, et la chronique de Marinette. Je n’ai pas tardé à l’emprunter, et le soir même je l’ai dévoré d’une traite.

J’ai adoré, vraiment adoré. Ce roman m’a subjugué d’émotions, j’ai même fondu en larme à plusieurs reprises.

La magnifique plume de Pierre Bottero narre à la perfection l’histoire, les sentiments de Zouck, une adolescente passionnée de danse, qui sombre peu à peu dans l’anorexie. Sa détresse, sa solitude, son mal-être, son impossibilité à sortir de cette enfer, sont si bien décrit qu’on croirait avoir à faire à un véritable témoignage.

On suit également, en parallèle, la mésaventure de Maiwenn, la meilleure amie de Zouck, avec qui elle perd de plus en plus d’affinité.

Ce roman est extrêmement  réaliste, et aborde des problèmes actuels qui peuvent toucher n’importe qui, ce qui ne le rend que plus bouleversant. On voit également, combien une parole, une moquerie peut affecter la vie d’une personne.

Malgré un début un peu long, je n’ai pu lâcher ce livre une fois commencé.

L’épilogue m’a également beaucoup plu, ce n’est pas totalement un happy end, mais une fin réaliste qui colle parfaitement avec le reste du roman.

Mon premier Bottero, qui ne sera sans doute pas le dernier.

Un très beau livre, très triste aussi, qui, pour moi, est un coup de cœur.

Ecriture : 5/5

Histoire : 5/5

Personnages : 5/5

« Ma cuirasse s'est fissurée et, tout au fond de moi, un barrage a cédé.
- Je n'arrive plus à vivre... »

« Personne ne quitte jamais totalement les chemins sombres.
Les foulées laissent des traces indélébiles, au mieux des cicatrices, au pire des plaies qui jusqu'à la fin resteront ouvertes. Et la guérison est longue. Très longue... »

« La musique était une onde qui me portait. Toujours plus haut. Je me sentais légère, presque éthérée. J'avais la sensation que mes gestes pouvaient s'affiner jusqu'à devenir parfait, que le concept d'harmonie devenait accessible. Chaque mouvement me libérait du poids d'un souci, d'une rancœur je n'étais plus qu'équilibre et envol... »

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Challenge :

8/60