« Sur les réseaux, tout le monde pense connaître tout le monde. Tout le monde aime, surveille, espionne tout le monde. Mais désormais, une guerre est déclenchée, sur le web et dans le monde réel. Et Sixie, 15 ans, est l'enjeu, le butin, le gibier de tous les combattants... »
• Auteur : Vincent Villeminot
• Éditeur : Nathan
• Genre : Jeunesse, Thriller
• Année de sortie : 2013
• Nombre de pages : 417 pages
Avec
Réseau(x), Vincent Villeminot nous
plonge dans un monde assez similaire au nôtre dans lequel un réseau social du
nom de DKB (et sa partie nocturne MDP) est au centre de toutes les attentions.
Dans ce
monde où le virtuel prime, on fait la connaissance de Sixie, jeune fille de
quinze ans, sujette à d’affreux cauchemars et utilisatrice régulière de DKB.
Ce fut une
lecture longue et confuse dont je ne
sais que penser.
Pour ma part,
j’y ai vu deux parties : la première, rassemblant les trois cents premières pages,
qui fut vraiment laborieuse à la lecture. Comme beaucoup sur la blogosphère, j’ai eu
énormément de mal à m’y retrouver au beau milieu de tous ces personnages, tous
ces complots, toutes ces alliances… revenant sans cesse en arrière pour saisir
certains passages.
Le récit est
haché, tout ne se suit pas : on découvre l’histoire à travers le point de
vue d’une dizaine de protagonistes, vivant d’un bout à l’autre de l’Europe, se
succédant toutes les deux ou trois pages. Pour la plupart, ils n’ont aucun lien
les uns avec les autres. C’est cette absence de relation qui est assez
déstabilisante pour le lecteur.
Ce fut trois
cents pages durant lesquelles je me suis ennuyée, me demandant où ce roman veut nous mener.
Puis passés
les trois quarts du livre, tout s’est éclairé, j’ai enfin été happée par l’intrigue
avec l’impression que le roman commençait réellement. Les nombreux personnages et leurs multiples
péripéties se croisent enfin.
Seul souci : ce dénouement a lieu à cent pages de la fin, ce qui est bien dommage car malgré ce début
difficile, l’auteur a eu d’excellentes idées. Ce thème autour des réseaux
sociaux - qui nous privent de toute intimité - est très bien traité.
Mais « mieux
vaut trop tard que jamais » dit-on, ce fut une agréable dernière partie.
Pour ce qui
est de l’écriture de l’auteur, bien que j’aie eu du mal à accrocher à l’histoire,
elle reste prenante. Un peu trop de termes techniques à mon goût, mais c’est tout le sujet du roman.
Le nombre élevé de personnages n’est pas qu’un défaut, j’ai apprécié leur
diversité. Ils sont pour la plupart très attachants et atypiques : Théo
est sans aucun doute celui qui m’a le plus plu, une romance entre lui et Sixie
aurait été la bienvenue ; César, on ne sait pas vraiment s’il
faut l’aimer ou le détester ; Sixie, un peu froide certes, mais originale…
Un roman
choral, singulier, un peu confus aussi, au début vraiment compliqué, dont je
ressors avec un avis mitigé.
Selon les travaux de John Zerzan sur l’anarcho-primitivisme, la destruction de la technologie est le préalable à la libération politique.
Objet : Théorie de l’anarchie (II)
Ce qui induira probablement de faire la vaisselle à la main.
A méditer. N# »
Un grand merci aux Editions Nathan pour l'envoi de ce livre,
et pour cette présélection.
Bof bof... Je ne pense pas le lire!
RépondreSupprimerA voir les avis sur la blogo, c'est soit on adore, soit on aime pas.
SupprimerPersonnellement je n'ai pas été conquise mais peut-être qu'il te plaira à toi. ;)
J'ai quand même hâte de le lire !
RépondreSupprimerN'hésite pas, j'espère qu'il te plaira davantage !
SupprimerJe suis d'accord avec toi sur plusieurs points ! :)
RépondreSupprimerAh, ce roman il touche ou pas, il est difficile dans tous les cas :)
RépondreSupprimerJe ne sais pas trop si je vais le lire car des personnes disent qu'ils vont le lire et d'autres non!!!!
RépondreSupprimerJe pense que je vais le lire pour voir si ça me plaît :)
Merci de m'avoir donner une idée de lecture!!!